Marie-Josée Matar
Soprano et professeure de chant
À seize ans, Marie-Josée Matar prend ses premières leçons de chant au Conservatoire National du Liban et entreprend un voyage musical qui l’emmènera de Beyrouth, ville où la scène lyrique est très limitée, à Paris, l’une des capitales les plus acclamées du monde de la musique.
Au cours des dernières années, elle se produit notablement dans de nombreuses salles de concert dont le Palais Présidentiel de la République Française (Palais de l’Elysée) et l’Hôtel de ville à Paris, le Palais des Nations Unies à Genève, l’UNESCO à Paris, et le Festival des Nuits d’Orient à Dijon.
Elle a été reconnue par les critiques pour la richesse et l’éclat de sa voix :
« Marie-Josée Matar, dont la voix touche par sa richesse et sa justesse d’expression et dont la puissance n’exclut nullement la finesse des nuances, est amenée à s’exprimer en trois langues, le français, l’arabe et l’anglais... »; « Quant aux solistes, c’est la voix angélique de la soprano Marie-Josée Matar qui a attiré l’attention de tous. Son timbre cristallin rayonnait toutes les autres voix... »
Parmi ses engagements récents, on peut citer le Requiem de Fauré avec l’Orchestre Philharmonique Georges Enescu à l’Athénée Roumain - Bucarest, le Lobegesang de Mendelssohn et la 9ème Symphonie de Beethoven avec l’Orchestre Philharmonique Libanais, le Requiem de Mozart et le Requiem Allemand de Brahms ; Ainsi que les rôles de Gilda (Rigoletto) au Théâtre National d’Opéra et de Ballet «Oleg Danovski» à Constanta, Susanna et Barbarina (Le Nozze di Figaro), et Madame Herz dans Der Schauspieldirektor de Mozart.
Son intérêt pour la musique libanaise l’a amenée à travailler en étroite collaboration avec des compositeurs libanais tels que Toufic Succar, Bechara El Khoury et Iyad Kanaan. Défendant passionnément ce répertoire, elle donne également de nombreux récitals avec le pianiste Georges Daccache, au Liban et en Europe.